Le corbeau, porteur de mauvais messages ou oiseau de bon augure? Les vampires aquatiques existent-ils ? Devons-nous avoir plus peur des requins que des piranhas ? Des questions auxquelles l’exposition Zoophobia, créée par l’AZEN (Association Zoologique des Étudiants Nantais) a entreprit de répondre, du 16 octobre 2016 au 18 novembre 2016 à la faculté de Sciences de Nantes.
Profitant de l’esprit d’Halloween pour s’installer, l’exposition est découpée en deux parties. L’une d’elle nous présente une succession d’animaux surprenants dont on ne soupçonne pas l’existence. La seconde nous amène à réfléchir sur l’origine des craintes, notamment liées au corbeau, au travers des légendes et mythologies. Elle permet aussi d’avoir un regard sur la collection zoologique de l’AZEN. « Il s’agit de visiter le sens large de la peur : l’incompréhension, la surprise et la fascination », nous explique Carla Lantelme Lombardozzi, adhérente de l’AZEN, co-organisatrice de Zoophobia.
Zoophobifiez vous sans peur !
Au delà d’un simple catalogue d’animaux pouvant nous effrayer, Zoophobia a cherché à savoir d’où venaient ces peurs, entre mythologie et légendes. L’exposition nous incite à nous détacher de préjugés dus à des craintes passées ou à des critères physiques. Elle nous invite à devenir objectifs sur ces idées préconçues qui nourrissent légendes, croyances, contes et films. Un exemple : le requin, qui nous inquiète tant en mer, fait 10 morts par an dans le monde, alors que les abeilles que nous chassons d’un mouvement de la main font 400 morts.
De nombreuses activités ont été mises en œuvre suivant les animaux présentés : le jeu du loup-garou se rapportant ainsi au loup, une conférence dirigée par un taxidermiste sur le thème des chimères, ou encore la diffusion du film « Les oiseaux » d’Alfred Hitchcok pour illustrer le thème des corbeaux. Défi relevé pour la jeune association à l’origine de cette exposition : attiser la curiosité des étudiants aux sorties des amphis !
Plus d’informations sur les activités de l’AZEN ici ou sur sur leur page Facebook.
Article de Tiphaine Palazon, étudiante de l’Université de Nantes / Atelier Expression et médias
