BAM ! Surprise party artistique

BAM ! Une surprise-party artistique qui invite des jeunes artistes et compagnies nantais à envahir le TU-Nantes du 27 au 29 septembre, de midi à minuit, dans tous ses espaces. BAM ! est une invitation à tenter, oser et s’aventurer, que l’on soit spectateur ou artiste. Une dizaine d’équipes artistiques nantaises proposeront des formats inédits au terme d’un laboratoire de création d’une semaine. Rencontre avec Maxime DEVIGE, ancien étudiant de l’Université de Nantes, co-fondateur et co-directeur artistique de FRAG Cie, musicien et performeur.

 

Tu as étudié à l’Université de Nantes, quel est ton parcours ?

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J’ai commencé par une Licence philosophie et musicologie, c’est en quelque sorte un parcours de musique approfondi. J’ai continué sur un Master en philosophie. A côté de ça, j’ai fais le conservatoire pendant 5 ans où j’y ai appris le piano. Je fais également de la guitare en autodidacte depuis 15 ans, ce qui m’a permis de participer à des formations très variées (rock, punk, folk, rap, etc.).

 

Quand a commencé ta passion pour le théâtre ?

A l’âge de 6 ans je jouais les sketches d’Albert Dupontel devant ma famille. Je ne les comprenais pas vraiment, mais ça faisait rire mes proches. J’ai toujours gardé un pied dans le théâtre avant la fac.

 

A l’époqulancelot2-1024x887e où tu étais étudiant à l’Université, as-tu déjà joué sur les planches du TU-Nantes ?

A la fac de philo j’ai rencontré un jeune metteur en scène. J’ai été acteur dans plusieurs de ses pièces au TU-Nantes. A la création de FRAG Cie, nous avons joué notre première pièce « Lancelot du lac et Monsieur le dragon » au Fun Festival en 2011. Ce tout premier projet mélangeait le théâtre et la musique.

 

 

Comment la Cie FRAG s’est-elle créée ?

Lors de mon arrivée à l’Université, j’ai rencontré Marion THOMAS, qui venait de finir son Master Lettres option théâtre. Nous avions le sentiment que la pop-culture était sous-représentée. La première chose sur laquelle on s’est rejoint c’est la réalisation d’un dialogue entre la musique et le théâtre. FRAG Cie c’est également le mélange de la pop-culture au théâtre. On souhaite parler des aspects de la vie culturelle que tout le monde connait, comme la BD, les jeux-vidéos, les supers-héros, etc. C’est important pour nous que le théâtre représente des problématiques de notre temps !

 

Cette année, FRAG Cie revient à l’Université de Nantes pour un projet décalé et surprenant pour BAM !. Peux-tu nous en dire plus ?

Pour nous, l’idée de BAM ! est d’aller récupérer des témoignages de personnes qui vont, ou pas, au théâtre. La voix qui nous intéresse est celle des jeunes de quartiers, des étudiants et de ceux qui ne vont pas au théâtre. Ensuite, venez faire l’expérience d’une visite décalée et surprenante du TU !

 

A part les Visites guidés de FRAG, que conseils-tu d’aller voir à BAM ! ?

Mythologies ! Sans aucune hésitation. Ce sont des personnes très drôles, très intelligentes qui représentent très bien la pop-culture.

 

Penses-tu qu’en 10 ans le théâtre a évolué, ou est-il resté comme à l’époque de ton passage à l’Université ?

De nouveaux metteulancelotteam-1024x478rs en scènes sont arrivés avec la même sensibilité pour la pop-culture. Depuis 10 ans une réflexion sur la sous représentation des jeunes au théâtre s’est faite. La culture geek fait maintenant partie de l’univers théâtral. En attendant FRAG Cie apporte sa pierre à l’édifice.

 

Quelle est la musique  représentative de FRAG Cie en ce moment ?

Je dirai « Des histoires à raconter » de Casseur Flowters. Je me suis mis tout récemment à Orelsan et Gringe avec leur nouveau film  « Comment c’est loin ». Ils utilisent la pop-culture et le quotidien dans leurs sketchs. Casseur Flowters et FRAG Cie ont pas mal de passerelles, comme dirait Orelsan « C’est nous l’futur, c’est nous les ringards de demain » !

 

Si tu avais une pièce de théâtre à conseiller aux jeunes qui ne vont pas au théâtre ?

Je pense qu’il faut commencer par un choc ! J’hésite entre deux metteurs en scène… Avec Rodrigo Garcia et sa pièce « Et balancez mes cendres sur Mickey » il se passe quelque chose de fort, comme de la fascination. Pour le second, je pense à Wajdi Mouawad  avec la pièce « Assoiffé », qu’il avait joué au TU il y a quelques années. Ça m’avait procuré un choque esthétique. J’ai été fasciné par ces deux pièces. Je les recommande !

 

Pour en savoir plus sur la programmation du TU-Nantes, parcourez le TU-Magazine Episode 1 sur les campus et en ville. En savoir plus ici.

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Emilie JENOUVRIER

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