Nous nous entretenons avec Virginie et Fred, tatoueurs, qui seront présents sur le festival pour réaliser les tatouages éphémères.
Bonjour Virginie et Fred, vous êtes tous les deux des tatoueurs qui sortent de l’ordinaire : pouvez-vous nous présenter votre métier et votre salon de tatouage ?
Alors, nous faisons de l’aéro TATTOO, c’est-à-dire que nous peignons temporairement la peau à l’aérographe. Les résultats sont bluffant, similaires à de vrais tatouages mais sans la douleur et la durée. Nous sommes en mesure de prendre en compte toutes les demandes, même les plus audacieuses. Il est donc possible par exemple pour des entreprises de faire leur publicité en se tatouant un slogan sur la peau. Notre art consiste à dessiner un motif, le créer sur informatique, le réaliser en pochoir, le peindre sur le corps pour donner l’illusion d’un vrai tatouage, et faire le show (ça c’est pour le plaisir) !
Qu’est-ce qui vous a poussé à participer à « Nous Autres » ?
C’est le théâtre du Grand T qui nous a proposé. Cette offre était différente de toutes les autres, et comme nous aimons les défis nous avons dit OUI sans aucune hésitation. De plus, cela va nous permettre d’intégrer notre art au passé, au présent et au futur.
Vous pensez donc que le tatouage a un lien avec l’Histoire ?
Le tatouage fait parti de l’Histoire, puisqu’il existe depuis des millénaires. Son histoire retrace également celle des différents peuples et des différentes cultures. Le tatouage a évolué, s’est transformé, et nous en sommes l’exemple type puisque nous réalisons des tatouages à l’aérographe, chose qui n’est pas courante.
Quel sera votre rôle samedi 10 juin au Château des ducs de Bretagne ?
Notre rôle dans « Nous autres » consistera à relier l’histoire moderne et contemporaine, d’entrecroiser les civilisations. Nous avons parfois plus de points communs avec un Croate qu’avec notre propre voisin ! Nous aurons donc comme mission de peindre à l’aéropage un ou plusieurs motifs, choisi parmi une palette présélectionnée, sur la peau des visiteurs. Cette activité sera accompagnée d’une sensibilisation historique réalisée par des étudiants de l’Université de Nantes en médiation culturelle.
Article réalisé par Caroline et Julia, étudiantes à l’université de Nantes.
