La première semaine d’avril nous a apporté le beau temps. Parfait pour venir découvrir le projet “Blocs” de Marie-Hélène Richard. Elle nous avait concocté trois ateliers dont l’objectif était de parler de l’œuvre et de la moduler dans l’espace de la prairie du tertre. Les étudiants et le personnel de l’université étaient au rendez-vous pour échanger sur l’œuvre avec l’artiste, et donner leurs points de vue.
Marie-Hélène Richard avait apporté avec elle une maquette de la prairie du tertre, où il était possible de placer les blocs et de réfléchir à leur implantation dans le sol. L’artiste a rappelé que l’inclinaison des blocs avait une importance, notamment dans l’utilisation que l’on pourrait en faire. Ce rendez-vous était aussi l’occasion d’expliquer plus en détail la signification de son œuvre. Elle y voit une manière de poser une sorte de mobilier qui pourra servir tous ceux qui passeront par là. Elle justifie l’utilisation du béton parce qu’il est solide et résistant, il qu’il ne demande que peu d’entretien dans le temps.
Une œuvre qui s’implantera de manière naturelle dans l’espace, nous explique l’artiste, c’est-à-dire que les plantes pourront pousser autour des blocs sans que l’on y touche. c’est donc un espace qui va être complètement transformé mais qui vieillira de manière autonome. La couleur des blocs n’était pas définitive non plus, dans un premier temps ils étaient présentés de couleur rouge. Ils seront finalement de couleur sable.
Article écrit par Timothée Tougeron, étudiant de l’Université de Nantes
