Le photogramme

Johannes Schmidt, membre du personnel de l’Université, a exposé des photographies faites grâce à la technique du photogramme.

 

« Quand j’ai découvert le photogramme, j’ai été instantanément fasciné par la possibilité de travailler directement avec la lumière comme ‘matière première’, et d’utiliser des rais de lumière comme un crayon.

Je trouve le photogramme à la fois physique et psychologique. Il y a un côté très précis dans la physique de la lumière et les réactions photochimiques qu’elle déclenche. En traversant des objets et des substances transparents ou translucides, la lumière est modulée et elle dévoile l’intérieur de ces objets, un intérieur qui est révélé sur la surface photosensible. Le photogramme rend visible une réalité physique que nous ne pouvons pas percevoir directement de part les limites de notre anatomie et physiologie sensorielle.

Mais comme cette réalité nous est inaccessible et inconnue, les images créées sont fort mystérieuses. Echappant à toute identification conceptuelle, elles stimulent l’imaginaire et le subconscient et deviennent ainsi un miroir pour notre propre intérieur. »

Johannes Schmidt.

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