Nous rencontrons Marine, étudiante en L3 Histoire Parcours Europe, qui participe à l’atelier « rêves d’historiens » dirigé par Didier Ruiz:
Peux tu nous expliquer plus en détail le projet, et pourquoi tu as candidaté ?
Lorsqu’on a eu la présentation du projet en février, il nous a bien été vendu : j’ai compris ça comme un moyen de démocratiser l’histoire, de sortir du cadre purement scolaire et de transmettre ma passion de l’histoire. J’avais envie de participer à un projet différent.
Là, on nous propose d’apprendre l’histoire et de transmettre l’histoire autrement que par un cours, assis sur une chaise. On l’apprend par la danse, par des récits, par le théâtre, concrètement quoi ! On mélange des professionnels, des débutants, des amateurs, des jeunes et des moins jeunes… On met en place des situations concrètes pour promouvoir l’histoire d’une manière pédagogique et attractive.
Comment s’est passé l’entretien avec le metteur en scène ?
Je me suis inscrit lors de la première réunion, et j’ai été appelée début mars par Didier Ruiz, directeur de la compagnie des Hommes, le metteur en scène. Il m’a d’abord demandé pourquoi j’avais envie de participer au projet, quel était mon intérêt, pourquoi je voulais jouer sur scène. Ça a duré 20 min a peu près, mais en fait je sortais du lit donc ça m’a un peu surpris. Finalement, ça a du bien se passer puisque j’ai été retenue !
On est 5 étudiants en histoire au total, et 5 adultes passionnés d’histoire : on rencontre individuellement le metteur en scène courant mai. Ensuite, on se retrouve tous le 31 mai, pour faire connaissance et un point sur nos envies personnelles. Le 2 juin, on fait la mise en scène pendant une soirée. On répète le 8, et le 9 on est sur la scène du Grand T.
Et alors c’est quoi ton rêve d’historien ?
Moi ma vision, c’est la démocratisation de l’histoire et de son enseignement. Ça permet de comprendre là où on en est aujourd’hui. L’histoire, ça ne devrait pas être scolaire, c’est la base de tout. Et ce n’est pas que l’histoire de son pays, on peut pas comprendre l’histoire dans le simple cadre national. L’histoire, c’est avec un grand H, c’est l’histoire de l’humanité !
Article réalisé par Caroline et Julia, étudiantes à l’université de Nantes.