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RETIRÉ

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J’ai fait le choix de retirer le contenu de ce post, car son maintien me soumettrait à des risques de poursuites judiciaires. Mes revenus ne me permettent pas d’affronter sanctions, pénalités ou autres.

On a considéré que je voulais nuire au journal pour lequel j’ai travaillé et à ses équipes. C’est mal me comprendre. Les réflexions que j’ai proposées à partir de mon expérience des 6 derniers mois seraient au contraire susceptibles de favoriser quelques améliorations sur les plans du contenu rédactionnel et du management.

Je crois aux vertus de l’esprit critique et à la valeur des détails parfois infimes sur lesquels s’appuie le changement.

Quant à ce blog, il a pour rôle de fournir à des étudiants en journalisme ou en sociologie et à de jeunes journalistes en début de carrière des faits, des « récits vrais » et des analyses sur lesquels appuyer leur propre réflexion. Il contient tout ce que j’aurais aimé trouver lorsque j’étais moi-même étudiant en thèse, puis au début de ma carrière universitaire, tout ce qui était rare, car les médias répugnaient encore plus que maintenant à s’appliquer à eux-même la transparence qu’ils attendent des autres, et ce qui m’aurait fait gagner à l’époque un temps précieux.

https://www.francetvinfo.fr/societe/education/parcoursup/blocage-des-universites-etudiants-chomeurs-militants-on-a-rencontre-les-occupants-de-tolbiac_2711772.html

Je suis en train d’écrire un article pour ce soir ou demain. En attendant, je vous mets celui-ci qui me fait très bonne impression, même si je ne l’ai pas lu en entier. J’aime son côté transparent : à travers les mots on devine sans peine la situation vécue, la rencontre avec Fakir et la suite…

Le texte qui suit n’est pas un reportage. Au départ, c’est le mail d’une amie qui me raconte la journée de dimanche à la ZAD et la manif de samedi à Nantes. Avec son autorisation, je vous propose ce texte d’abord pour la richesse de son contenu. Le « point de vue » de cette amie, sa « situation », aurait dit Sartre, donne à son écrit valeur de témoignage et plus que cela : les détails vécus, parfois infimes, aident à comprendre en quoi la ZAD assume maintenant le rôle tellement nécessaire d’expérimenter des formes de vie et de communication alternatives face à un monde dans lequel nous étouffons. Continuer la lecture →

Nicole Klein, la préfète de Loire-Atlantique, dit ce matin que 27 squats ont été « déconstruits » à Notre Dame des Landes. Ce mot qui fleure bon la philosophie de Jacques Derrida (qui déconstruisait les textes pour en dévoiler les présupposés), suppose, si on l’applique à la mise à bas d’un édifice, un processus très ordonné qui « défait » étage par étage, élément par élément, souvent en vue de reconstruire ensuite. Cela ne cadre guère avec les images des engins de chantier arrachant, cassant, nivelant les matériaux dont était faite la ferme des Cent-Noms par exemple. Continuer la lecture →

Hier soir, réunion annuelle des correspondants du journal. On passe une demi-heure debout dans un bureau à environ 25, puis le rédacteur en chef dit qu’il va faire un point en un petit quart d’heure avant que nous allions prendre l’apéro et dîner, mais que si nous avons des questions, il essaiera d’y répondre. Continuer la lecture →