Hitchcock, l’horreur de la banalité

Dans l’introduction de son livre d’entretiens avec Hitchcock (« Le cinéma selon Hitchcock », Ed. Robert Laffont, 1966), François Truffaut écrivait :

« En règle générale, les scènes de suspense forment les moments privilégiés d’un film, ceux que la mémoire retient. Mais en regardant le travail d’Hitchcock, on s’aperçoit que tout au long de sa carrière il a essayé de construire des films dont chaque moment serait un moment privilégié, des films, comme il le dit lui-même, sans trous ni taches.

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