« Je vivais comme un animal. »

Yasmine Chouchane, Linda Arsalieva, « Résilience« , juin 2016 (résilience)

En cette période de corrections, je découvre des « œuvres » qui vont au-delà de tout ce que j’aurais pu imaginer. Après Souhad et Hasna, voici Linda et Yasmine. Elles ont interviewé deux réfugiés, une Tchétchène et un Libyen, qui ont tous deux connu l’emprisonnement et la torture.

Elles ont regardé en face ceux qui ont vécu des souffrances telles que nous en sommes saisis d’effroi et presque tentés de les fuir. Ce sont des étudiantes comme vous. Leurs yeux n’ont pas cillé.

Dans ce reportage, il y a des récits, mais il y a aussi des descriptions : celle d’un visage qui exprime « un mélange de tristesse et d’arrogance, comme s’il refusait de laisser les événements l’atteindre », celle d’une intonation, et même celle d’un souffle…

Bravo et merci ! Bravo pour votre courage, merci pour votre confiance. Vous faites de notre fac un lieu plus généreux, et où l’on peut enfin dire : « Rien d’humain ne m’est étranger ».

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