J’ai vu ce midi l’émission « Philosophie » de Raphaël Enthoven, sur ARTE. Le thème : l’attente. L’invité : Nicolas Grimaldi. Un monsieur âgé, professeur à la retraite, toujours professeur dans sa manière de bouger les mains dans tous les sens et sa passion d’expliquer, de répondre, d’argumenter, de digresser, de surprendre.
Voici le lien : http://www.arte.tv/guide/fr/047168-006/philosophie
Plus on avance dans cette émission, plus une sorte de transe semble gagner les deux personnages. Dans les dernières minutes, il est question d’absolu.
Nicolas Grimaldi a beaucoup parlé de la banalité, à laquelle il a consacré un traité en 2005. Je ne l’ai pas encore trouvé non plus sur internet. C’est ce thème qui m’amène à vouloir partager avec vous ce coup de coeur. La banalité, déjà abordée dans le post sur « Hitchcock et l’horreur de la banalité ». La banalité que j' »interdis » dans mes cours sur les techniques de reportage, en surjouant quelque peu la véhémence. Un thème qui mériterait bien, semble-t-il, d’être exploré, car on y trouve le point de contraste avec, d’une part, l’esprit même du reportage, et d’autre part, le mécanisme de base du récit.
Vous savez déjà quelle sera l’une de mes prochaines lectures.