La peur

Dans Libération d’aujourd’hui, vous trouverez un reportage d’Aude Marcovitch, envoyée spéciale à Gaza depuis plusieurs jours, et à côté, un “témoignage” de cette même journaliste, interrogée par une consoeur, où elle raconte qu’elle sent son “estomac remonter jusqu’au menton” lorsque son interlocuteur reçoit un “last message” de Tsahal ordonnant de quitter la zone, ou que ses poils se dressent “à la verticale” lorsqu’un F16 les survole à basse altitude.

Quand le terrain devient une expérience à la limite de l’incommunicable. Comme chez Vallès déjà, exposer son corps aux mêmes dangers que ceux de ses interlocuteurs. Je crois que beaucoup de jeunes apprentis-journalistes, sous l’effet de la concurrence, sont prêts à prendre de plus en plus de risques. Ajoutons aussi que souvent, être journaliste, ce n’est pas seulement courir les mêmes risques, mais être plus exposé encore que les autres.

Voici le “témoignage” d’Aude Marcovitch :

«Le second tir, sur la plage, était une frappe ciblée»

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