Une prise de tête mise de côté

La science tout public s’invite sur le campus Lombarderie avec les rendez-vous des calés décalés. À l’occasion de conférences sur de thèmes variés, les chercheurs présentent un sujet de leur choix d’une façon décalée. Conférences gesticulées et humour sont de mise, l’occasion de rigoler tout en apprenant des choses ! On en parle avec Sabrina Carpy, à l’initiative de ces animations.


Un chimiste qui n’y connaît rien à l’évolution des théories sur la matière ? Un quiproquo qui nous a valu une heure de pure rigolade avec Yann Pellegrin, l’invité de ces deuxièmes rendez-vous des calés décalés, le 7 décembre dernier. Décalage est le mot puisque malgré sa médaille de bronze du CNRS, ce scientifique nous offre humblement ses résultats de recherche comme un collégien présenterait un exposé, humour et gesticulations en plus.

Après une conférence gesticulée sur le Climat et l’énergie animée par Pierre Vacher, à mi-chemin entre le One Man show et le cours magistral, c’est à Yann Pellegrin de nous présenter les théories antiques et alchimiques de la matière pour tenter de comprendre ce qu’elle est réellement, non sans pointer du doigt le génie de certains et la bêtise des autres à grands coups de références cinématographiques et de diapositives de banane tout en restant on ne peut plus scientifique.

Cette habile fusion est l’essence même de ces rendez-vous destinés à promouvoir la vulgarisation scientifique, explique Sabrina Carpy, chercheuse au laboratoire de planétologie de l’université, et à l’initiative de ces rendez-vous des calés décalés.

« On veut dépoussiérer l’image classique de la conférence, on veut rassembler du monde, l’idée c’est que l’on rigole durant cette conférence, et je pense que ça marche bien ! » s’exclame-t-elle.

Il est vrai que malgré sa nouveauté (seulement deux conférences à ce jour), le projet s’est fait un public. Chercheurs et chercheuses, membres du personnel et étudiant·es sont au rendez-vous, on déplore tout de même l’absence d’élèves de cursus non scientifiques. À Sabrina Carpy de rétorquer : « la fac de sciences a un public très large, on a des biologistes, des chimistes, des ingénieurs etc. Et de fait les conférences sont vraiment tout public. L’idée c’est donc que tout le monde puisse venir ». Ouvert à tout les étudiant·es donc, et même aux personnes extérieures à la faculté de Nantes !

Si vous avez le cafard ou le sentiment de ne rien avoir appris un jour, n’hésitez donc pas à venir aux prochaines conférences qui s’annoncent passionnantes, c’est sur le temps du midi, sur le campus Lombarderie, et bien que les dates ne soient pas fixes, vous pouvez trouver toute les informations ici !

L’interview complète de Sabrina Carpy à retrouver ici.

 

Valentin BROCHET

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