Une certaine histoire du tatouage

Le samedi 10 juin 2017 se tenait le deuxième jour du festival « Nous Autres » . Un festival sur des thématiques d’histoire organisé par Le Grand T, le Château des ducs de Bretagne, en partenariat avec l’Université de Nantes. Cette journée se déroulait dans l’enceinte du château et plusieurs projets ont été présentés. Notamment un stand de tatouages éphémères qui a duré tout l’après-midi. Pari réussi pour ce projet qui voulait par un angle différent, faire de l’histoire.

        

On pouvait donc se faire faire un tatouage parmi un choix varié de motifs. Plusieurs étudiants faisaient partie du projet porté par Yann Lignereux, président de l’UFR d’histoire, histoire de l’art et archéologie. Les personnes qui souhaitaient un tatouage éphémère pouvaient avoir une présentation de l’histoire du tatouage dans le monde, ses origines, ses significations et sa démocratisation dans la société au 20ème siècle par les étudiants de l’université.

         

Le tatouage est une pratique ancienne qui était présente dans plusieurs civilisations et ayant des significations différentes. Durant la période contemporaine jusqu’à nos jours, le tatouage va d’abord être un marqueur social péjoratif car ce sont surtout les prisonniers et les catégories basses de la population qui se feront le plus tatouer. Il est peu démocratisé avant le 20ème siècle en Europe et ce n’est que depuis quelques dizaines d’années qu’il se popularise.

         

Des personnes de tous âges sont venues tenter l’expérience du tatouage éphémère. Une fois le tatouage choisit, il ne restait plus au tatoueur qu’à utiliser un pochoir et un vaporisateur pour le réaliser. À la fin de la journée, c’est Nicolas Boissinot, étudiant en licence trois d’histoire qui s’est fait tatouer l’intégralité du dos dans le but de devenir un modèle pour la présentation de la conférence intitulée “Corps tatoués, une petite leçon” présentée par Yann Lignereux. Retour en image sur ce projet.

         

          

          

 

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